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Seconde rédaction de ce blog. Il s'agit cette fois de la poésie en prose que j'ai du faire durant mon brevet blanc. Je n'ai pas réussi à retrouver le sujet exact mais il fallait faire l'éloge d'une ville que l'on personnifierait et à laquelle on s'adresserait.
Ô Tokyo, jeune fille aux longues jambes d'acier
Ta longue chevelure au creux des hanches
Toi, jeune demoiselle moderne et splendide,
Ton immuable beauté fait chavirer bon nombre de coeurs.
Et pourtant tu restes humble face à ta notoriété.
Mais toi, bitume gris et triste, te voilà balayer par les millions
D'hommes et de femmes qui viennent te piétiner.
Une aussi belle ville ne permet pas la noirceur d'âme
Tout n'y est que fête et amusement.
Le monde entier te connait, déesse de la technologie
Notamment pour tes quartiers toujours si animés
Il suffit de tendre l'oreille pour comprendre la joie qui règne en toi.
Nous ne pouvons ouïr que rires et applaudissements mémorables
Dans tes grandes rues clairsemées de cerisiers
Ô Tokyo, cité voisine du Fujiyama,
Toi qui résistes à toutes les tempêtes,
Impératrice des flammes pendant la guerre
Et paisible comme l'eau en temps de paix
Edo un jour, Tokyo le lendemain, ton nom a changé,
Mais ta magnificence n'a jamais tarit
Ta tour géante, perçant les nuages et surmontant
Tout le pays, fait ta fierté dans le monde entier
Tes festivals tous plus beaux les uns que les autres
Illuminent mon coeur et me fascinent.
Toutes ces sublimes parures de soie sur les femmes
Ainsi que ces katanas robustes à la ceinture des hommes
Ces sonorités intemporelles et magiques, ces temples sacrés et précieux
Ces divinités malicieuses, ces enfants courant dans les allées,
Cette douce odeur chatouillant mes narines,
Tout cela me fait aimer ces moments si courants
Et pourtant si brefs ayant lieu dans tes entrailles,
Ces instants inoubliables à chaque été.
Ton être est pourtant aussi le berceau de nombreuses curiosités.
Toutes ces silhouettes vêtues d'étranges tissus,
Ces couleurs si voyantes dont elles sont fières,
Ces étonnants accessoires qui composent leur style disent-elles.
Tous ces jeunes si heureux de pouvoir se distinguer
C'est tellement bouleversant de voir leurs sourires chaleureux
Tu es la déesse de la joie.
Non Tokyo, calme toi !
Cesse de rougir ainsi face à mes éloges.
Ces pauvres mots ne sont que de simples poussières
Comparée à l'étoile éblouissante devant moi.
Je souhaiterais tellement t'emmener dans mes multiples voyages,
Te montrer la grandeur du monde !
J'aimerais prouver ta beauté
À tous les insolents qui pourraient penser le contraire.
Ô Tokyo, reste avec moi pour toujours,
Fais moi sourire à chaque instant...
Malheureusement le poids de tes habitants
T'empêche de me suivre
Malgré cela, Tokyo, tu es et restera pour moi
La plus belle des cités.
Bon voilà, donc on peut dire que j'étais bien dans l'excès à l'époque, c'était le moment où je voulais le plus partir au Japon, au point de ne penser plus qu'à ça. Ce texte est particulier pour moi, même s'il est clairement imparfait, rempli de petites erreurs de syntaxe ou des répétitions, c'est, je crois, le premier que j'ai lu en classe devant tout le monde. C'est aussi le premier qui m'a permis d'être un peu mieux considérée par ma famille. Enfin, c'est le texte qui m'a fait réaliser que j'aimais beaucoup écrire. Sur ce.
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